Depuis 2015, il est remarqué que la dette publique augmente d’une façon intense, pour la France. Au premier trimestre, elle touchait les 2 089 milliards d’euros, ce qui correspond à 97,5 % du PIB. Ces chiffres sont issus des résultats d’une étude publiés par l’Insee le 30 juin 2015. Le gouvernement a déjà promis une stabilité par rapport au PIB de cette dette publique à l’horizon de 2017. En 2018, elle serait rétablie à la normale. À titre de rappel, une dette publique englobe tous les engagements financiers ou emprunts à l’initiative de l’État et des collectivités publiques.
Les causes d’une augmentation de la dette publique
Selon les professionnels de l’économie, le déficit public est l’une des principales causes de l’augmentation de la dette publique. Tel est, par exemple, le cas pour la France au cours du premier trimestre 2015 avec une augmentation de 51,6 Md€ de dettes. À cette époque, l’Agence France Trésor a augmenté ses emprunts dans l’objectif de profiter des avantages des faibles taux d’intérêts. Si l’augmentation de la dette publique a lieu, c’est aussi dû à la gourmandise du gouvernement. En effet, l’administration a toujours tendance à considérer la facilité d’accès aux emprunts comme une meilleure opportunité pour en profiter pleinement. Ce n’est donc pas étonnant si, pour la France, la dette publique grimpe rapidement.
Vers une dette record
Une augmentation de dette publique est dangereuse sur l’économie. D’après Renayd Chartoire, professeur d’économies, l’endettement surélevé touchant la France est dû à des causes à la fois conjoncturelles et structurelles. Il se peut que les dépenses publiques soient liées étroitement avec le vieillissement de la population. En effet, ce vieillissement est souvent à l’origine de l’augmentation des dépenses de la Sécurité sociale. Selon Nicolas Bouzou, économiste, la France peut continuer à se soumettre à un surendettement, sachant que dans l’Hexagone, il n’existe aucun plafond de dette.